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MessagePosté: 15 Avr 2010, 19:45 
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maniactiti a écrit:
T'as qu'à essayer sur qui je penses, mon cochon ! Et c'est votre majesté, pour toi !


Sur qui monsieur/madame grosse tête toute rouge ?

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MessagePosté: 15 Avr 2010, 19:50 
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Neilérua a écrit:
maniactiti a écrit:
T'as qu'à essayer sur qui je penses, mon cochon ! Et c'est votre majesté, pour toi !


Sur qui monsieur/madame grosse tête toute rouge ?

C'EST MOI QUI POSE LES QUESTIONS ICI ! :twisted: :mrgreen: Sur ton biquet, ça lui fera du bien ! :lol:

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While I'm not a celebrity, it's such a weird concept that society has cooked up for us.
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MessagePosté: 15 Avr 2010, 20:00 
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... Le sachet viril de mon biquet ne mérite pas ça ::o

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MessagePosté: 15 Avr 2010, 20:03 
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Et celui de ta Reine ?

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MessagePosté: 15 Avr 2010, 20:10 
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Comme il n'est plus censé exister oui, il le mérite x)

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MessagePosté: 15 Avr 2010, 20:18 
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COUPEZ LUI LES BOURSES !

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MessagePosté: 15 Avr 2010, 20:19 
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Ah nan, c'est les tiennes qu'il faut couper... puis on les mettera sur Julie...

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MessagePosté: 15 Avr 2010, 20:29 
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*devient rouge brique et se met à sauter comme un malade en envoyant tout ce qu'il trouve par terre. Puis, prend une tronçonneuse posée contre le mur et la fait démarrer. Il fait le test pour voir si elle fonctionne sur Vivien et Julie avant de poursuivre Aurélien avec en poussant des cris de malade mental. Il lui coupe la tête. Après quoi, il plonge dans une folie meurtrière et va tenter de tuer Nathalie à la tronçonneuse. Cette dernière le banni du forum tandis que Lucien pleure la mort de son bien-aimé, son amour secret, le touffu Naurel. Personne ne pleure pour la mort de Julie, ni pour celle de Vivien par contre...*

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MessagePosté: 15 Avr 2010, 20:34 
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Personne ne nous aimes! :sm1: :sm1: :sm1: :sm1: :mrgreen:

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C’est étrange de voir cet endroit longtemps avant ma naissance. Ces édifices seront condamnés aux ténèbres et à la déchéance. Je provoquerai leur chute et je construirai mon empire sur leurs ruines.


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MessagePosté: 15 Avr 2010, 20:35 
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Kain a écrit:
Personne ne nous aimes! :sm1: :sm1: :sm1: :sm1: :mrgreen:

Encore une plainte dans ce genre là et toi aussi, tu perdras la tête ! :mrgreen:

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MessagePosté: 15 Avr 2010, 20:38 
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Oh, je suis moooort :sm1:

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MessagePosté: 15 Avr 2010, 20:42 
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maniactiti a écrit:
Encore une plainte dans ce genre là et toi aussi, tu perdras la tête ! :mrgreen:


Dans quel sens? :lol:

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MessagePosté: 15 Avr 2010, 20:54 
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TUEZ LE !

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Dernière édition par Red Hood le 06 Mai 2010, 16:57, édité 1 fois.

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MessagePosté: 15 Avr 2010, 21:08 
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Kain a écrit:
Personne ne nous aimes! :sm1: :sm1: :sm1: :sm1: :mrgreen:


Pffff... non seulement on ne m'aime pas mais en plus Tristan m'a traité d'idiote quelques posts plus hauts... :sm1: :sm1: :sm1:


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MessagePosté: 15 Avr 2010, 21:16 
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Voici ma fic pour ce concours. C'est certain que j'aurais pu faire mieux mais bon... au moins j'ai remplit mon engagement en tant que participante. :lol:

Avertissement : Cette fic contient des scènes d'érotisme pouvant ne pas convenir à certaines personnes. Je préfère vous prévenir tout de suite avant que vous commencer à lire... :mrgreen:



Escapade à Camp Crystal Lake
Un séjour en compagnie de ceux qui se disent vos amis…



Cela faisait maintenant tout près de 3 heures qu’ils avaient quittés l’autoroute 93 pour emprunter une route secondaire. De temps en temps ils rencontraient des voitures venant à contre-sens mais outre les arbres qui longeaient les deux voies, tout leur semblait monotone.

On était vendredi le 13 juillet. Encore une fois c’était Aurélien qui avait eu la brillante idée de réunir certains de ses amis, connus grâce à un certain forum, et de leur proposer une escapade en forêt en guise d’activité. Pour la plupart l’idée paraissait géniale, tandis que pour certains cette escapade paraissait un vrai supplice. C’était le cas entre autre de Nathalie et Julie. Simplement d’imaginer devoir endurer des moustiques et autres insectes les rendaient anxieuses. Le pire, c’est qu’elles devaient truquer leurs habits sexy et griffés pour des vêtements plus simples de peur des abîmer pour diverses raisons. Pendant deux jours, elles devaient se passer de leurs talons hauts ; ce qui voulait dire qu’elles seraient de la même hauteur que leur ami Pierre…

Aurélien, qui avait obtenu son permis de conduire à sa troisième tentative, avait loué pour l’occasion un Toyota Land Cruiser couleur argenté pouvant accueillir 7 passagers. L’argent n’était pas un problème pour lui depuis qu’il avait gagné à la Lotto ; il pouvait dorénavant presque tout se permettre… même un permis de conduire. D’ailleurs, s’il n’aurait pas offert un généreux pot-de-vin à l’instructeur, il serait encore loin du jour où il pourrait enfin conduire de façon autonome. Malgré le fait qu’il conduisait depuis maintenant plusieurs heures, Aurélien ne montrait aucun signe de fatigue. Au lieu de la fatigue, c’était de la tolérance dont il faisait preuve. Aussi surprenant que ça pouvait être, Aurélien était d’un calme inexplicable cette journée là. Ce qui n’empêchait pas Lucien, assis à ses côtés, de le mettre à l’épreuve en s’amusant à appuyer sur tous les boutons du véhicule. En guise de réponse, Aurélien monta à fond le volume de la radio et se mit à chanter à tue tête du Lady GaGa comme s’il aurait été seul dans le véhicule. Préférant ne pas se mêler de ces enfantillages, Tristan, Pierre et Julie demeurèrent tous silencieux. Derrière eux c’était tranquille aussi quoique Nico et Nathalie ne passaient pas 10 minutes sans s’embrasser. Au bout d’un moment, Aurélien emprunta un autre chemin qui malheureusement n’était pas asphalté. Pour une raison qu’ils ignorent, la route se termina derrière une immense pancarte où l’on pouvait lire : Bienvenue À Crystal Lake. Aurélien fit donc demi-tour et stationna l’immense véhicule sur le côté de la route de terre. Après avoir consulté sa carte routière, il annonça à tous qu’ils devaient poursuivre à pied et que d’ici 1 kilomètre, ils atteindraient le lac ainsi que les chalets.

La plupart prirent cette marche de façon positive ; ça leur faisait un bon prétexte pour se dégourdir les jambes après avoir passé toutes ces heures dans le véhicule. Pour éviter d’être inutilement encombré, chacun n’avait eu droit d’emmener qu’une seule valise et/ou sac de transport. Uniquement Julie et Nathalie avaient contourné la règle, de peur de manquer de vêtements ou d’accessoires. Contrairement aux autres, elles n’étaient pas épuisées de marcher avec leurs bagages ; il faut dire qu’elles avaient leurs « esclaves » pour subvenir à leurs besoins. Nico semblait ne pas trouver inconfortable de devoir trainer un total de 3 bagages, mais c’était tout le contraire pour Pierre. Le pauvre, il avait hérité des 3 sacs divers de Julie. Heureusement qu’il savait que ses « efforts » seraient récompensés prochainement. En effet, Pierre avait une nette attirance vers les mecs mais plus il avait apprit à connaître Julie, plus il avait éprouvé une certaine attirance à son égard. Jamais il n’avait eu une relation sexuelle avec une fille mais il voulait bien avoir sa première fois avec le sexe opposé avec sa charmante amie. Essayant de marcher convenablement avec son surplus de bagages Pierre ne pu s’empêcher de se laisser tomber de fatigue lorsqu’il aperçu enfin les chalets et le lac. Personne ne lui porta attention cependant. Il faut dire qu’il trainait déjà de la patte depuis un bon moment et le fait que chacun se dépêchait à se diriger vers les chalets, le pauvre Pierre était laissé à lui-même.

À première vue, les chalets étaient tout de même accueillants. Comme si on avait fait le ménage récemment. Probablement que ce site calme et en pleine nature devait faire fureur l’été. Malgré tout, le lac était calme et désert de touristes. Tant mieux pensa Aurélien. Le reste de l’après-midi se déroula parfaitement comme prévu ; certains se baignaient dans le lac, d’autres s’occupaient du barbecue et seul Pierre se reposait sur un hamac. Les filles ne passaient pas inaperçu à leur sortie du lac ; corps de rêve dans un bikini sexy et ajusté, elles se doutaient bien que plusieurs yeux étaient rivés sur elles et c’est avec plaisirs qu’elles se prêtaient au jeu pour le grand plaisirs de tous. Même Lucien faillit brûler ses viandes sur le barbecue en s’attardant trop longuement à elles. Personne ne se fit prier lorsque l’heure du repas arriva. Tous étaient affamés et les viandes de Lucien semblaient appétissantes. Le repas se termina au même moment où le soleil allait se cacher derrière les montagnes de l’autre côté du lac. Les couleurs du ciel donnaient une touche de romantisme à ce paysage à couper le souffle et Nico ne pouvait s’empêcher d’embrasser passionnément sa chérie, ce qui embarrassait un peu leurs amis. Lucien fit tout de même un clin d’œil à Aurélien, qui n’échappait pas à Tristan. Il en déduit donc que la nuit ne serait pas mouvementé uniquement pour Nico et Nath, mais également à Lucien et Aurélien. Évidemment, cela n’était une surprise pour personne qu’il y ait des plans pour la nuit entre ces deux là. Tous leurs amis savaient qu’ils passaient plusieurs heures par semaine à converser ensemble via leur web cam et même un extrait d’une de leurs conversations torrides s’était retrouvé sur le forum par erreur lorsqu’Aurélien avait voulu montrer une vidéo de Lady GaGa qu’il avait dans un de ses dossiers informatiques. Par distraction, il s’était trompé de fichier et presque tous les membres actifs du forum avaient pu voir les deux amants complètement nus, utilisant un vocabulaire assez Olé-Olé. Depuis qu’elle avait vu cette vidéo, Julie ne cessait de taquiner Aurélien en lui disant qu’il avait une XXL dans le pantalon. Ce dernier, bien qu’il semblait un peu écœuré de se faire taquiner à ce sujet, se sentait tout de même très flatté de ce compliment. Oh que oui, la nuit promettait d’être inoubliable.

Assis autour d’un feu de camp, il était passé 22 heures lorsque Tristan voulu se retirer pour aller se balader en forêt. Malgré que la noirceur était omniprésente, il s’aventura tout de même dans les bois avec une lampe de poche. Il aimait les promenades nocturnes car celles-ci l’aidaient à réfléchir et à trouver diverses inspirations pour ses écrits. Cela faisait plus de 15 minutes qu’il marchait seul dans les bois. Les arbres devenaient de plus en plus distancés et s’il aurait été en plein jour, Tristan se rendrait compte qu’une clairière apparaissait. Promenant de gauche à droite le faisceau de sa lampe de poche, Tristan n’en revenait pas. Jamais il n’avait vu une aussi grande quantité de plants de marijuana poussant au même endroit. Les plants étaient aussi grands que lui. Il ignorait combien de plants il y avait au total mais se doutait bien qu’il y en avait pour une assez grosse somme d’argent. Puisqu’il aimait bien fumer de temps en temps et que la dernière fois remontait à plusieurs semaines, l’envie lui prit de se faire un joint du mieux qu’il le pu. Heureusement qu’il avait dans ses poches le briquet qu’il avait utilisé pour faire le feu au campement. Dès la première bouffée, il se senti dans un état bien-être. Comme dans ces moments là, son ami imaginaire tout vert – qu’il prenait également pour son avocat - apparu et le supplia de partager avec lui sa récente trouvaille. Refusant de lui céder quoique ce soit, Tristan lui tourna le dos et lui ordonna d’aller se rouler un pétard lui-même. Son ami imaginaire parti, Tristan profita à nouveau du calme en restant assis parmi l’énorme plantation. Il commençait à réfléchir sur une quelconque possibilité de rapporter chez lui quelques « échantillons » sans que ses amis s’en rendent compte lorsqu’il entendu des craquements et des bruits de feuillage. Les sons devenaient de plus en plus près de lui et malgré qu’il essayait de voir au travers les plants avec l’aide de sa lampe de poche, il ne vit rien et les bruits cessèrent. Même sous l’influence d’herbe, il n’était pas dupe et se doutait bien que quelqu’un d’autre que son ami imaginaire se trouvait à proximité de lui dans cette plantation. Se faisant silencieux, il décida de ramper droit devant lui pour sortir en douce de cette clairière et regagner par la suite les bois pour regagner le bord du lac. Il eut à peine le temps de ramper qu’il distinguait un objet métallique brillant au clair de lune. Dorénavant il avait la certitude de ne pas être seul. La panique commençait à le prendre et son cœur battait de plus en plus rapidement. Voyant que l’objet brillant s’éloignait un peu, il prit une profonde inspiration et se releva pour ainsi courir le plus vite possible pour se sortir de là. À deux reprises il trébucha mais se releva aussitôt pour continuer sa fuite. Derrière lui, il savait que quelqu’un le suivait également au pas de course. Se guidant avec sa lampe de poche, il fut soulagé d’apercevoir au loin quelques arbres. Continuant toujours sa course, il décida tout de même de tourner la tête pour essayer de voir qui le suivait ainsi. C’est alors qu’il vu qu’à environ même pas 10 mètres de distance, quelqu’un – probablement un homme – dont le visage était recouvert d’un masque de hockey tout blanc. À l’une de ses mains il tenait une énorme machette qui ne cessait de briller à la lueur de la lune. Il n’eut la tête que retournée quelques secondes, ce qui n’empêchait pas, lorsqu’il regarda à nouveau droit devant lui, de faire collision en pleine face avec un arbre. Le choc fut douloureux. Assez pour que Tristan s’effondre et perd à la fois connaissance. Son poursuivant s’immobilisa au côté de son corps et trouvait dommage que sa proie n’offrit pas plus de résistance. Il n’eut pas le plaisirs escompté en l’éventrant jusqu’à ce que ses intestins sortent. Intérieurement, il espérait qu’il y aurait plus d’action avec sa prochaine victime…

Tout près du lac, le feu de camp était laissé à lui-même. Aurélien et Lucien avaient supposés être épuisés et s’étaient par la suite éclipsés dans le premier chalet de gauche. Julie avait réussit à convaincre Nathalie de faire un bain de minuit en compagnie de Nico et de Pierre. Tous avaient leurs maillots jusqu’à ce que Julie décide d’enlever son haut et de le laisser flotter le minuscule morceau de tissus près d’elle pour exciter Pierre. Voyant que Nico reluquait également Julie, Nathalie pris son courage à deux mains et décida elle aussi d’enlever le haut de son bikini pour ravoir l’attention de son amoureux. Le plan de Nathalie fonctionnait immédiatement. L’eau était légèrement froide et Pierre voulu prendre congé en chuchotant à l’oreille de Julie qu’il l’attendrait patiemment dans le second chalet. Bien qu’elle avait envie de s’envoyer en l’air avec Pierre, elle ne voulait pas montrer son intérêt devant les autres de peur qu’il la juge puisque Pierre était beaucoup plus jeune qu’elle. Nathalie lui avait souvent répéter que par rapport à elle, Pierre était mineur et que d’avoir une relation sexuelle avec lui allait probablement le perturber jusqu’à la fin de ses jours. Il faut dire que Julie avec des goûts assez spéciaux parfois. Elle prenait un vilain plaisirs à menotter ses partenaires et à prendre le contrôle de tout. Mais Pierre connaissait Julie et était prêt à se soumettre à elle, au risque d’y laisser sa peau ou d’en conserver des séquelles. Pendant qu’il était étendu sur le lit uniquement vêtu d’un caleçon noir très moulant, Pierre s’imaginait toutes sortes de scénarios. Il affectionnait l’idée que sa « maîtresse » le menotte à la tête de lit et le bâillonne avec un foulard. Il espérait même qu’elle aurait en sa possession les fameuses huiles aphrodisiaques dont elle vantait si souvent les mérites. Il eut soudainement une idée pour prouver à sa copine qu’il se donnait entièrement à elle pour la nuit. Allant fouiller dans le reste des bagages, il mit la main sur ce dont il espérait trouver ; une paire de menottes. Retournant au lit tout enthousiasmé, il mit son plan à exécution. Ainsi, il passa l’une des menottes dans sa main droite et la verrouilla. Il fixa ensuite l’autre bout des menottes à la tête de lit. Maintenant, il ne manquait plus que l’heureuse élue et Pierre ne pourrait s’échapper du lit peu importe ce qui se passerait. Les minutes passèrent et Julie ne s’était toujours pas pointée dans la chambre. Pendant que Pierre commençait un peu à s’impatienter, il entendu le plancher craquer de l’autre côté de la porte. Soulagé de savoir que très bientôt il ne serait plus seul dans cette chambre et évidemment sur ce lit, il ferma les yeux et se promit de les rouvrir que lorsque sa compagne le rejoindrait près de lui, ou sur lui. La porte s’ouvrait lentement, émettant un lourd grincement. Des pas laissait envisager à Pierre que l’on s’approchait de lui. Silence. Le matelas bougeait un peu, ce qui laissait croire que l’on prenait place sur le lit. Pierre sentit que l’on s’agenouillait sur lui. Il pouvait clairement sentir les cuisses de l’invitée autour de ses hanches. Il pouvait également sentir quelque chose de froid et mince glisser tout doucement sur son torse. Était-ce un fouet ? se demandait-il. La curiosité s’étant emparé de lui, il décida d’ouvrir les yeux. Même la chambre illuminée d’une simple chandelle, il n’y avait pas de doute. Ce n’était pas Julie qui était sur lui vêtu d’une combinaison noire et dont le visage était caché par un masque de hockey. L’individu lui fit signe de ne pas crier en montrant fièrement son long couteau. S’étirant le bras, celui-ci prit la chandelle et la penchant sur Pierre. Des gouttes de cire chaudes tombèrent sur son torse. Malgré qu’il se retenu de crier de douleur, Pierre fut incapable de se débattre pour essayer de fuir l’homme qui lui infligeait ces douleurs. Voyant que c’était peine perdu parce qu’il était attaché d’une main, il essayait du mieux qu’il pouvait de donner des coups à l’homme de son autre main libre. Se doutant que très bientôt sa victime crierait, l’homme brandit son arme tranchante et au même moment que Pierre lâchait un cri de détresse, la lame s’enfonçait à maintes reprises dans son corps, en particulier à l’endroit où se trouve son cœur. Luttant pour réussir à continuer à respirer, la vue de Pierre se brouilla au travers le sang – son propre sang. Jamais il n’aurait pensé que son corps contenait autant d’hémoglobine. Respirant de peine et de misère, il ferma les yeux pour ne plus jamais les ouvrir. Son agresseur ne quitta la pièce que lorsqu’il eut la certitude que sa récente victime avait fait son dernier souffle.

Toujours dans le lac, un cri se fit entendre au loin et par curiosité Nathalie, Nico et Julie avaient décidé de regagner la terre ferme pour voir ce que c’était et d’où cela provenait. Le temps de nager jusqu’à la rive, tout redevint à nouveau silencieux. Nico sortit le premier hors de l’eau. Après avoir fait quelques pas en direction des chalets, il se retourna, et fut surpris de constater que les deux filles étaient encore émergées dans l’eau. Non seulement elles étaient toutes seules dans l’eau mais elles ricanaient entres elles et chuchotaient à voix basses. Sachant que ces deux là étaient coquines et joueuses de tours, Nico s’imaginait être encore une fois victime de leurs mauvaises plaisanteries. Commençant à perdre patience, il leur ordonna de sortir au risque de ne plus leur adresser la parole jusqu’au trajet du retour. À ces mots Nathalie dû s’avouer vaincue car pour elle il était hors de question que son chéri lui fasse la gueule et la laisse dormir seule. Depuis cette fameuse nuit où ils avaient partagé le même lit, il y a de cela plusieurs mois, jamais ils n’avaient dormit séparé l’un de l’autre. Ils étaient comme deux inséparables. Se rendant compte que Nathalie voulait céder, Julie suggéra donc une de ses idées « perverses » à son amie. À sa grande surprise, l’idée plu à cette dernière. Quelques secondes plus tard, les deux complices sortirent de l’eau main dans la main et avancèrent droit vers celui qui les attendait sur la rive, tout près des premiers chalets. L’heureux délaissé n’en revenait pas ; droit devant lui deux superbes femmes aux poitrines entièrement dénudées le rejoignaient. Bien entendu sa préférée était sa Nathalie, mais voir celle-ci accompagnée de son amie rendait le spectacle encore plus joli. Dans la tête de Nico, tout se déroulait au ralenti. Il se doutait bien que cette scène ne risquait pas de se reproduire de sitôt alors il voulait mémoriser le plus possible tout ceci, dans les moindres détails. Arrivées près de lui, les filles continuèrent leur chemin en direction des chalets non sans avoir au préalable lancé un regard coquin à ce cher Nico. Déstabilisé par toute cette mascarade surprise, il décida de profiter de tout ce que les filles avaient décidé de faire de lui. Ainsi, il les suivit en accélérant les pas. Ils étaient presque rendus à leur chalet que quelqu’un sortit du chalet voisin en laissant refermer derrière lui la porte bruyamment. Cette personne était tout de noir vêtue et avait un physique imposant. Non seulement avait-il le visage camouflé d’un masque mais à sa main droite il tenait un long couteau. Même s’ils étaient à quelques pas de distances de cet inconnu malveillant, ils voyaient très bien que le couteau était ensanglanté à la lueur de la lampe à l’huile installée au plafond du balcon de ce chalet. Immobile et ne cessant de les fixer un à un, l’étranger bougea soudainement et descendit rapidement les escaliers en allant vers leur direction. Figées par la peur, les deux filles étaient sidérées. Intérieurement elles paniquaient et désiraient plus que tout de s’enfuir, mais à la vue du couteau ensanglanté elles étaient en état de choc et leurs jambes semblaient toutes molles. Seul Nico étaient prêt à prendre la fuite et à s’éloigner le plus rapidement possible de ce psychopathe. Sachant fort bien qu’il perdrait non seulement le combat mais sa vie également s’il essayait de se défendre à mains nues d’homme à homme, et que d’essayer de prendre la fuite en étant retardé par ses deux amies donnerait fort probablement le même résultat, il prit rapidement une décision. Se glissant rapidement derrière les deux filles, il s’adressa à l’inconnu et dit : « Les femmes d’abord ! ». La seconde d’après, il prenait la poudre d’escampette en direction du sentier menant au véhicule, non sans avoir auparavant bousculé les filles pour se donner une longueur d’avance en espérant que l’inconnu s’attarderait aux appâts avant de partir à sa recherche. Laissé à elles-mêmes, Nathalie et Julie coururent hâtivement en direction du lac en espérant se sauver à la nage et regagner la rive près des boisés. Elles avaient réussit à atteindre le lac et nageaient comme si elles auraient été en pleine compétition. Toutes les deux savaient que leurs chances de survit étaient minces ; sur la rive un psychopathe les attendait et l’eau se faisait de plus en plus froide, sans oublier que la fatigue commençait à se faire sentir et qu’il était impossible de se reposer de peur de se reposer éternellement. Outre le son de l’eau suite à leurs mouvements de nage, des sons aigus et sifflants se firent entendre tout près d’elles. Peu importe ce que c’était, elles continuaient à nager. N’ayant pas le temps de se questionner sur ces sons bizarres, elles étaient côte à côte lorsqu’une flèche perça l’eau à quelques centimètres devant elles. Comme si elles communiquaient par télépathie, Nathalie et Julie nagèrent comme des dauphins, tantôt en plongeant et nageant sous l’eau ne refaisant surface que pour reprendre leur respiration, tantôt en faisant des bonds dans les airs pour changer de direction dans l’espoir de berner leur prédateur. Malheureusement pour elles, celui qui voulait leurs peaux avait calculé leurs mouvements et une flèche perfora mortellement la tête de Nathalie. Julie n’eut pas le temps de venir en aide à son amie que déjà celle-ci sombrait dans le fond du lac. Paniquée, elle reprit sa course dans l’eau jusqu’à ce qu’une flèche lui transperce le dos. Julie n’avait pas besoin de toucher son ventre pour savoir que le bout de la flèche sortait de son abdomen. Elle essayait plutôt de se concentrer sur cette douleur vive et de peut-être réussir à revenir sur le rivage au lieu de mourir noyée. Ses muscles devenaient cependant engourdis et elle dû se résigner à se laisser flotter.

Le bord du lac était maintenant désert. L’inconnu avait décidé de partir à la poursuite de celui qui avait abandonnée ces deux filles. Beaucoup plus loin, à l’autre bout du sentier, Nico avait réussit à retrouver le véhicule. Heureusement que c’était la pleine lune car sinon jamais il n’aurait pu parvenir à courir sur ce chemin. Autrement, dévier de ce sentier pour ensuite se perdre au travers ces bois aurait été inévitable. L’éclairage de la lune faisait scintiller légèrement la carrosserie argenté. À sa grande surprise, les portes n’étaient pas verrouillées. Cependant nulle trace de la clé. Se souvenant de la façon dont les voleurs volent les véhicules, il essaya de trouver les fils sous le tableau de bord. Se rendant compte qu’il y avait plusieurs fils, il fit quelques tests. Il frottait les fils ensembles mais rien ne se passait. Même pas la moindre étincelle. Lui vint alors une idée. Se mouillant les doigts avec sa salive, il refit toucher deux fils au hasard ensembles. À défaut du résultat escompté, il reçut une décharge électrique. N’étant pas certain de la façon dont il avait reçu cette décharge électrique, il refit la même chose. Même résultat. Il fit ce geste à trois reprises. Heureusement pour lui que personne d’autre ne voyait ces gestes car on aurait pu facilement le confondre Homer Simpson lorsqu’il fait des gaffes à répétition. Étant déterminé à quitter ces lieux sain et sauf, Nico décida de retourner en direction des chalets dans l’espoir de trouver Aurélien – ou du moins son corps – pour tenter d’obtenir la fameuse clé du véhicule et de quitter une fois pour toute Crystal Lake. Courant aussi vite que tantôt lors de sa fuite, il ne se doutait pas une seule seconde que le non invité avait peut-être terminé sa besogne et qu’il tenterait de le rattraper pour s’occuper de son cas. Toujours dans sa course, ses pensées basculèrent entre sa Nathalie et le besoin de trouver cette clé. Pour Nathalie, il s’était résigné à l’avoir perdu pour de bon. Même si par miracle elle aurait réussit à s’échapper des griffes de son ravisseur, jamais elle ne lui pardonnerait son geste égoïste et stupide. Lui-même était dégouté de ce qu’il avait fait mais il était trop tard pour revenir en arrière. Seul le présent et le futur importaient. D’abord, retrouver cette fichu clé et partir loin de ces lieux horribles. Enfin il entrevu la lueur des lampes à l’huile extérieures des chalets. Tout semblait désert. Ne voulant pas se faire repérer, il ralentit le pas en tendant l’oreille aux moindres sons suspects. Malheureusement pour lui, on s’approchait de lui sournoisement par derrière. Nico n’eut pas le temps de réaliser ce qui se passait que l’on le poussa violemment sur un arbre tout en y enfonçant profondément une longue machette à l’endroit où se trouve son cœur. Se tordant de douleur, il reconnu l’étranger lui faisant face. Ce dernier semblait apprécier le regarder mourir. Sachant que tout serait bientôt finit, les pensées de Nico étaient pour sa chéri, la seule et unique femme qu’il avait aimé dans sa vie. Péniblement, il chuchota : « Pardonne-moi mon amour. Si tu veux toujours de moi on se rejoindra dans l’au-delà ». Ce fut ses dernières paroles avant de se laisser emporter par la mort.

Péniblement, Julie essayait de rejoindre le bord du lac en se laissant flotter. Selon elle, il ne lui restait qu’une minime distance pour enfin se trouver sur terre. Se concentrant sur sa douleur elle parvenu à s’extirper de l’eau. Elle était faible et avait perdu beaucoup de sang. Elle avait le regard flou mais constatait qu’elle ne voyait rien d’anormal aux alentours. Réussissant à tenir debout sur ses deux jambes non sans être prise de vertiges, elle essaya de sortir la flèche qui était coincée dans son corps. Ce geste la faisait souffrir et des nausées se faisaient sentir. Elle prit donc la décision – du moins pour le moment – de ne plus toucher à cette flèche au risque de perdre connaissance. Se souvenant que l’inconnu qui était la cause de ses douleurs avait sortit du chalet où Pierre était supposé l’attendre, elle opta donc pour le chalet qu’Aurélien et Lucien avaient choisit. Plus que tout, elle espérait que l’un des deux serait vivant pour lui venir en aide et surtout ne pas rester seule. Elle commençait à gravir les escaliers du chalet lorsqu’elle vit que l’étranger sortait des bois et semblait déterminer à en finir avec elle. Sentant son cœur battre à tout rompre, elle se hissa dans le chalet et courut vers la chambre principale. Dès son entrée dans la chambre, elle fut bouche bée. Non seulement Aurélien et Lucien étaient tous les deux vivants, mais ils s’adonnaient à une séance de sadomasochisme. Voir Aurélien habillé d’une combinaison en cuir ultra moulante à l’endroit principal, tenant à la main un long fouet, et voir Lucien à quatre pattes sur le lit avec un bandeau sur les yeux firent presque oublier les douleurs que ressentait Julie. À son grand étonnement, Aurélien ne fut pas surpris de la voir à demi-nue et… blessée. Cependant, ce fut tout le contraire pour elle lorsqu’il lui demanda : « Tabarnak, comment t’as fait pour survivre ? Pfff… il faut vraiment tout faire soi-même dans ce monde merdique. » À ces mots, Aurélien fouetta Julie à maintes reprises. Lucien n’y comprenait rien à ce qu’il se passait et il n’eut le temps de se défaire de son bandeau que le psychopathe fit irruption par la grande fenêtre de la chambre. Le verre s’éparpilla partout. N’ayant subit aucune coupure par le verre, le tueur masqué sauta sur Lucien et l’égorgea comme une chèvre. L’artère principale étant rompue, le sang giclait partout sur le lit et de violents râlements se firent entendre. Le pauvre Lucien se vida instantanément de son sang. « Bwaaaaahhhh… mon précieux !!! » s’écria Aurélien. «Tabarnak, pourquoi t’as tué mon Biquet ? Moi qui voulait le garder comme sex-toys… c’est foutu maintenant. » reprit Aurélien en dévisageant le tueur. À ces mots, la panique s’empara de Julie et elle n’eut pas le temps de prendre la fuite qu’Aurélien, furieux, l’a rattrapa et la plaqua violemment au sol, manquant de peu de se faire transpercer par la flèche qui transperçait le corps de son amie. Même si Aurélien lui serrait fortement les poignets tout en étendant lourdement son corps sur elle, rien ne lui faisait plus mal que cette flèche.

- Mais pourquoi tu fais-ça Aurélien ? Qu’est-ce qu’on t’a fait ? cria Julie.
- Pourquoi ? répondit Aurélien. Et ben disons que je suis écœuré de me faire constamment traiter par vous de psychopathe, de fou, de débile, et ainsi de suite. Que veux-tu… à force de se le faire dire, on en devient un. Au fait, je vois que tu as fais la connaissance de mon cousin Chucky.

En entendant son nom, Chucky s’approcha d’eux tout en essuyant sur sa combinaison le couteau ensanglanté qui venait de servir pour égorger Lucien. Julie se débattait dans tous les sens mais Aurélien était trop fort pour elle.

- Tu le fais ou je m’en charge ? demanda Chucky à son cousin.
- Continue, t’as l’air ben parti cher cousin. De toute façon, tu sais que je ne suis qu’au stade de voyeur pour le moment, lui répondit Aurélien.

Profitant qu’Aurélien souleva son corps du sien, Julie réussit à lui donner un bon coup de pied dans les parties et s’apprêta à quitter cette pièce sanglante. La fuite ne fut pas très longue. Le cousin psychopathe la rattrapa facilement et lui poignarda à plusieurs reprises le dos. À chaque coup de couteau, la lame entrait facilement dans sa chair faisant d’irréversibles dommages. Au quatrième coup la moelle épinière fut atteinte et ne sentant plus ses jambes, Julie s’écroula sur le plancher de bois. Ayant déjà perdu beaucoup de sang suite à sa blessure faite par la flèche, la mort fut presque instantanée. Aurélien s’approcha d’elle pour constater que tout était bien finit. De toute sa vie il n’avait jamais été témoin d’un meurtre et en moins de 15 minutes il avait assisté à deux d’entres eux. Bien entendu les chances étaient fortes d’en être témoin durant cette escapade car cela faisait maintenant depuis plus de 3 mois que lui et son cousin, qui habitait le village situé à quelques kilomètres de Crystal Lake, avaient soigneusement préparés leur plan. Si le plan aurait été respecté à la lettre, Aurélien aurait encore Lucien à ses côtés et pourraient continuer leurs bécotages sans gêne. Si le plan aurait été respecté tel que décidé au début, il n’y aurait pas eu de survivant et personne n’aurait su qu’il était directement impliqué. Le plan. La fin de celui-ci consistait à incendier les autres chalets avec les corps des victimes à l’intérieur. Ainsi, il serait beaucoup plus difficiles pour les policiers de voir qu’ils avaient été tués auparavant. Aurélien sortit de la pièce et alla chercher les bidons d’essences dans l’un des placards pour ensuite aller arroser les autres chalets. Cette tâche faite, il gratta une allumette et mit le feu aux chalets qui s’enflammèrent à grande vitesse. Il prit ensuite une pelle et retourna à l’intérieur du chalet intact pour y retrouver son cousin. Ce dernier était assis sur une chaise, devant la fenêtre de côté pour y admirer l’immense feu qui s’embrassait de plus en plus. Il était si concentré sur cet incendie volontaire qu’il ne porta pas attention à Aurélien qui se tenait depuis peu derrière lui. Voulant venger la mort de son biquet adoré, Aurélien prit sa pelle et assomma son cousin. Profitant que Chucky tomba inconscient au bas de sa chaise, Aurélien lui donna violemment et cruellement plusieurs coups de pelle sur la tête jusqu’à ce que cette dernière se fende, laissant jaillir le sang. Jamais il n’avait tué, mais le temps de quelques secondes il avait enlevé la vie à un être humain. Un être humain qui faisait partie de sa famille. Sans remords sur son récent geste posé, Aurélien sortit du chalet et l’arrosa à son tour d’essence pour y faire subir le même sort qu’aux autres chalets voisins.

Quelques heures plus tard le soleil se levait. Jusqu’à l’aube, Aurélien était resté assis là où ils avaient tous fait un feu de camp la veille. Pensif, il n’avait cessé de regarder les chalets brûler. Seuls les premiers gazouillis d’oiseaux le ramenèrent à la réalité. Lentement il se releva et marcha en direction du sentier pour se rendre jusqu’au véhicule laissé à l’entrée du site. Toujours pensif, il ne se rendit même pas compte qu’une moufette traversa le sentier. Ce ne fut que lorsqu’il trébucha sur elle qu’il s’en rendit compte mais il était trop tard, la moufette l’aspergea de son liquide nauséabond. Pendant un instant, Aurélien a cru voir un sourire se dessiner sur le minois de la moufette. Continuant sa route en direction du véhicule, Aurélien s’habitua à la forte odeur qui était maintenant imprégnée sur lui et s’en accommoda. Quelques instants plus tard, il était au volant du Land Cruiser et reprit la route pour éventuellement revenir chez lui, seul. Tout le trajet était contraire à ce qu’il avait connu la veille. D’abord personne ne se plaignait quand il chantait à voix haute sur diverses chansons qui passaient à la radio, aucun couple ne s’embrassait et s’enlaçait dans le reflet du rétroviseur, et surtout, personne ne pouvait critiquer sa façon de conduire. La paix. Aurélien avait toujours préféré le calme et la solitude. Il aimait faire ce qu’il voulait et détestait être critiqué ou comparé à d’autre. Bien entendu, il devait à tout jamais renoncer au forum TRO pour ne pas que l’on le soupçonne de quoique ce soit et surtout essayer d’oublier Lucien ; plus jamais il ne reverrait son sourire, sa joie de vivre, son sculptural corps et ses jolies fesses. Maintenant, tout cela resterait enfouit dans un coin de sa mémoire... tout comme les meurtres de ses amis. Oui, il était confient de continuer à vivre normalement. Cependant le sort en décida autrement. Un cerf bondit soudainement dans sa voie et par réflexe Aurélien donna un coup de volant… le faisant droit foncer sur une semi-remorque venant à sens inverse. L’impact fut violent. Tout le devant du Land Cruiser était enfoncé vers l’intérieur et la plupart des vitres étaient cassées. Tous les sacs gonflables s’étaient ouverts mais ce n’était pas suffisant. Sous la force de l’impact, Aurélien avait été projeté hors du véhicule car il avait omis d’attacher sa ceinture de sécurité. Il ne fallu pas beaucoup de temps pour que les ambulanciers arrivent sur les lieux de l’accident mais il était trop tard pour le conducteur du véhicule argenté ; son décès fut prononcé immédiatement. Contrairement à ses amis Aurélien n’avait pas souffert… même s’il méritait un sort bien plus cruel pour tout ce qu’il avait fait dernièrement. Non personne ne saura réellement ce qui s’est passé cette nuit là à Camp Crystal Lake, ni que ce conducteur victime d’un accident mortel est directement impliqué.


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