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 Sujet du message: Re: La révolution du peuple
MessagePosté: 17 Juil 2012, 21:08 
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Après une attente interminable voilà la suite des aventures du petit prodige. Bonne lecture :wink:


La descente en enfer


Six mois se sont écoulés depuis mon internement à demi forcé. A l’origine mon objectif 1er était de canaliser mon autre conscience. Peine perdu, les tentatives de yoga furent un échec cuisant. Toute la rage accumulée finissait par s’exprimer quand même. La peur des autres se sentait depuis ma cellule de fortune. La plus part des nuits elle agissait en secret, quand aux reste… hé bien… je dormais paisiblement. Six mois que je ne voyais plus personne, n’étant plus nourri ni conventionnellement ni vampiriquement ma faiblesse extrême m’emmenait doucement aux portes de la mort. Etant donné ce que j’étais, je doutais de ce qui m’arrivait. «Serai-ce elle qui reviendrait après ces années?» Je savais que selon certaine tribu que j’avais pu rencontrer lors de ma non vie, demie vie… Ho et puis m… vous m’avez compris….

Dormant à point fermé, une douce brise…dans une pièce entièrement close sans fenêtre, chercher l’erreur… me caressait le cou. Rouvrant les yeux je me levais comme si rien n’avait été. Observant les alentours je vis que ma prison avait bien changer une lueur étincelante mais non aveuglante illuminait ce nouvel espace. Je reconnaissais bien la pièce mais une sensation familière m’envahit, cette morsure qui vous fige de terreur, pas dans ce cas. La peur avait visiblement oubliée mon adresse. Marchant pour enfin bouger un peu je me sentais bien différent mais je ne savais pas en quoi. C’est alors que la réponse venait à moi par elle-même.

«Alors finalement on se rencontre enfin.»

Une voix qui me semblait étrangement familière et pourtant je ne l’entendais que pour la 1ère fois. Selon une avancée scientifique la mémoire génétique existerai bel et bien. «Serai-ce l’explication de ce mal être à l’entente de cette voix?» Perdu et Agar je ne bougeais plus, je voulais enfin comprendre ce qui m’arrivait. Le rugissement de cette voix off ne présageait rien de bon, surtout pour moi. Faisant abstraction de tout je me concentrais sur la boule télékinésique que je voulais lancer, mais échec total.

«C’est ça que tu cherches?»

A peine avait-il eu fini sa phrase que je me sentais violement jeté contre le mur me faisant face. Le choc subit je me relevais, seulement aucune douleurs ne se fit sentir ni même des saignements. Me retournant pour enfin affronter du regard mon agresseur, une vision horrible se révélait. Rien ne pouvait me préparer à ça. «Comment cela pouvait être possible?» Moi qui croyais avoir vue les pires horreurs que la terre ait portée mais là, cela dépassait et de loin mes pires craintes.

«Comment pouvais-tu nous freiner? Me hurlait-il.
-: Comment? Si je ne l’avais pas fais-tu aurai tué tous ceux qui m’aurai contrarié, même légèrement. Alors autant dire qu’il resterait pas grand monde à la fin.
-: Mais au moins, tu serais enfin respecter, c’est bien ce que tu voulais non?
-: Je le suis déjà par mes amis…
-: Tiens parlons-en. Tu parles des quels? Ceux qui te trahissent, te mentent sans vergogne? A moins que ce ne soit ceux qui t’ont enfermé dans cette pièce.
-: Depuis que t’as commencé à la ramener, voulant te déchainer j’étais devenu dangereux, alors ferme là.
-: Ho là. Notre timide est bien téméraire.
-: C’est pas par ce que t’as pris mon apparence sous ma forme vampirique que tu m’fais peur. Je peux sentir toute ta haine envers l’humanité, ainsi que ton envie de te défoulé. Mais qu’est ce qui te retient?»

Certes la rage voulait se déchainer et si c’était dans le monde réel, et biens je serais un pti tas sanguinolent dans un coin. Heureusement ce n’était pas le cas. En sachant cela… enfin en présument de ça que j’osais lui tenir tête….

‘‘Vous allez me dire qu’en est-il des autre. Et ben voici ce qui s’y passe.’’

Ma bien aimée, l’amour de ma vie, souffrait le martyre d’être ainsi séparer de moi. Elle passait ses journées proches de ma cellule, voulant être au plus près de moi. Plus le temps passait, plus l’amour et la patience en prenaient un coup. Mais sa volonté lui dictait de tenir bon, de ne pas lâcher le morceau, comme dirai l’autre. Bien sur toute la tour souffrait de mon enferment et se relayait aux près de Cassandra. Quand la rage de cet autre moi se déchainait elle hurlait de terreur en pleurant plus fort, réveillant à plusieurs occasion la tour avec ses cris. Mais le plus terrible est le fait de ne plus m’entendre du tout depuis déjà pas loin de quinze heures. Prévenant les autres de ce qui se passait, venir voir ce qui se tramait dans ma cellule, sans oublier les précautions d’usage.

Illuminant la pièce de torches ils me virent au sol inconscient, ne savant quoi faire m’amenaient un lit et m attachaient solidement pour m’emmener dans l’infirmerie. C’est alors que les examens préliminaires se lancèrent dans un assaut sans fin. Des heures bien plus tard un diagnostiques des plus improbables tombait comme une masse sur le reste de l’équipe.

« Alors qu’est ce qu’il a au juste? Pleurait Cassandra.
-: Je n’ai jamais rien vu de tel dans ma carrière…
-: QUOI ??!! hurlait-elle tout en étranglant le toubib.
-: Cassandra calme toi et laisse le respirer, tu vois bien qu’il vire au bleu. Lui criait Tony.
-: Désolé. »

Elle lâcha le médecin qui reprit sa respiration aussi vite qu’il pouvait avec sa liberté acquise, craignant un nouvel emprisonnement.

«Il a exactement le comportement d’une personne dans le coma, bien que les examens montre le contraire. Son pouls est trop élevé, normalement c’est aux environs de 60. Alors que lui plafonne à 190. Son encéphalogramme nous montre une activité des synapses à 80%.
-: Mais comment est-ce possible? Demandait Lara.
-: Je ne sais quoi vous répondre, c’est la 1ère fois que je vois ça.
-: Je suppose qu’il nous reste plus qu’à attendre.
-: J’en ai bien peur.
-: Merci doc.»

Dans mon coma le combat commençait, les deux entités s’affrontaient arme en main. Mais pas n’importe laquelle l’humanité et le vampire tenaient fermement dans leurs deux mains LA Soul Reaver. En les regardant de plus près, aucunes différences ne se manifestaient. Comment cette arme unique en son genre pouvait elle se trouver à deux endroits en même temps. La seule et unique occasion de voir cela serait le maniement du temps. Quand je parle de maniement, je parle de voyage. Remonter dans le passé, mais ici dans ce lieu extra-dimensionnel ou autre, car je ne saurai vous dire même à l’heure où je vous écris.

«Comment peux-tu avoir mon épée ? Disait le vampire.
-: Aucune idée. Mais tant que je peux me battre, ça m’est égal.
-: Soit. Ton heure est venu.
-: Si tel est mon destin, alors…»

Dans un élan, les deux consciences se jetèrent l’une sur l’autre. Lame contre lame, les métaux s’entrechoquaient dans un bruit inhabituel. Comment ce combat, mais surtout quand finirait-il? Quelle partie en sera vainqueur? Le principal me demanderiez-vous. Et bien, il est vrai que ce qui en découlerait serait dépendant du gagnant. Le combat acharné livré entre ces deux entités à puissances inégales, ressemblait avec le temps à une guerre sans merci. Les coups pleuvaient de part et d’autre, mais même si l’humanité ne possédait aucun pouvoir cela ne la dérangeait aucunement car tenant fermement ses positions continuait le combat. Et bien essayez d’imaginer un combat contre vous-même, vous en aurez un aperçu de celui-ci. Les techniques au combat de chacun se valaient presque, même si la préférence de ces dernières les mena vers le vampire. Lui donnant un léger avantage.

L’ECG montrait le pouls élevé que j’avais, plus le combat duraient plus il accélérait ne savant pas quoi faire ils regardèrent tous impuissant à la scène devant eux. Mais à un moment…

« DOCTEUR! Il convulse! »

Mais ce n’était pas que de simple convulsion, la métamorphose en vampire complètement déréglé se produisait aux hasards sur le corps puis revenant à la normal par la suite. Pendant de longues minutes; médecins, infirmières, aides-soignantes ainsi que mes amis regardaient avec horreur la scène qui se jouait devant eux sans bouger. Terrorisés par ces images, puis des plaies de batailles s’ouvraient et se refermaient. Seul le sang de la bouche ne cessait de couler. Désormais le l’ECG affichait 240…260… 300… 0. Une ligne continue vint à son tour sur l’écran du moniteur.
«Il… il… peut pas mourir.»

Cassandra était en larmes, pleurait tout ce qu’elle pouvait et même plus. D’ailleurs je ne bougeais même plus. Par contre bien que l’activité des synapses avait nettement diminué, 36%; plus rien d’autre du corps ne montrait le moindre signe de vie. Comment le cerveau put-il fonctionner sans oxygène ni sang régulé? C’est une colle car moi-même je ne saurais vous dire.

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C’est étrange de voir cet endroit longtemps avant ma naissance. Ces édifices seront condamnés aux ténèbres et à la déchéance. Je provoquerai leur chute et je construirai mon empire sur leurs ruines.


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 Sujet du message: Re: La révolution du peuple
MessagePosté: 23 Aoû 2012, 14:53 
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:shock: Mais c'est qu'il y a foule ici dis dont! :mrgreen: :mrgreen: . Je savais pas que mes textes avaient un tel succès.
Ben quoi j'ai pas droit de me jeter des fleurs? :sm15: :sm15:


La Révélation de l’invisible


La bataille continuait de faire rage, mais lors de la ligne droite de l’ECG, une forme apparut dans une légère lumière bleutée. Au vu de la forme de l’ombre on aurait dit un ange tel que nous les chrétiens les imaginons. C’est quand la lumière disparut que la réelle image de l’être se révélait. Le fixant de nos yeux ébahis, nous cessions tout combat. Avec une seule et unique questions. Qui est cet être et que veut-il?

J’avais beau le regarder rien ne me semblait montrer le moindre signe de danger. Alors que mon homonyme lui montrait les dents sentant une menace toute proche. Cet être tout de noir jusqu’aux plumes de ses ailes, comme les corbeaux, les yeux verdoyant d’une émeraude parfaite. Avec une légère touche de rouge sang dans le fond. En ouvrant ce qui ressemblait à une main une longue ligne droite parsemée d’éclair vit le jour, pour former une faux rougeoyante. D’un simple murmure une tempête se déchainait nous envoyant dans le mur du fond de la pièce. Comment d’un simple murmure avait-elle put faire ça? D’où pouvait bien provenir une telle puissance…

« Alors voilà à quoi ressemble une séparation entitaire? Nous disait-il.
-: On peut savoir qui tu es au juste? Lui demandais-je.
-: Jm’en fou de qui c’est. Me répondais mon vampirisme.
-: On me donne bien des noms, mais c’est pas le plus important, dans le cas présent.
-: Ha! Dans ce cas…
-: Tu vas cre… »

Il se jetait sur lui avec toute sa rage voulant se déchainer, mais dans un autre murmure mon homonyme retournait encore contre le mur derrière nous. S’il ne pouvait l’approcher comment moi j’aurai pu quoi que ce soit contre lui. Sa puissance dépassait la nôtre de très loin. C’est alors qu’il reprit la parole.

« Tu te demandes qui je suis mais surtout la raison de ma présence ici n’est-ce pas?
-: Avant tu peux me dire pourquoi mon homonyme ne bouge plus?
-: Il n’est pas mort mais je l’ai littéralement affaibli, pour nous laisser le champ libre.
-: Comment ça?
-: Depuis mon trône je t’observe jeune mortel…
-: Holà ho une seconde tu veux! Depuis combien de temps dure ton pti manège?
-: Ta naissance.
-: Tu peux me dire pourquoi tu joues les scientifiques avec moi?
-: Tout simplement par ce que j’ai participé à ta conception…
-: Tu veux pas que je t’appelle papa tant que t’y est, à moins que ce soit maman.
-: Très drôle gamin, c’est moi qui suis à l’origine de ce que tu es.
-: Attend un peu. Ne me dis pas que… »

Cet être voyait au travers de mon regard ébahis toute la compréhension de l’ironie de la situation. Comment pouvait-il être là. Avec toute la surprise je finissais par lâcher la Reaver. Cette compréhension si soudaine eu l’effet d’une bombe. Je m’étais toujours demander ce qui avait bien put se passer, et voilà que la réponse se trouvait ici devant moi.

« Si tu veux bien, on pourrait passer à la partie la plus importante.
-: Si je m’attendais à celle-là!
-: Un mal immense s’apprête à être libérer, un mal que j‘avais enfermé. Il y a plusieurs millions de vos années.
-: Je veux bien aider mais je suis pas trop en état de le faire. Tu crois pas?
-: Certes. Mais j’aurai besoin de ton aide pour le contenir, je doute fort qu’il se laisse berner une deuxième fois sans broncher.
-: Aide moi et je t’aiderai ensuite.
-: Pour ça je ne peux rien pour toi.
-: Ta puissance est sans égal et tu peux rien pour moi? Tu te foutrais pas d’ma gueule par hasard?
-: Je t’assure que je ne peux rien.
-: Bien! Je vais devoir creuser pour la trouver cette soluce. Ch***. »

Alors qu’il partait comme si de rien n’était je pouvais sentir mon homonyme se relever avec de plus en plus de force. Je sentais une haine qui émanait de lui sans équivalence. Il le maudissait de tout son être.

« Vous avez parlé de quoi?
-: Ben c’est lui qui nous a créé.
-: Mais qu’est ce que…
-: Hé ouai c’est lui. »

A en juger par son air ahuris, sa compréhension avait atteint le même que la mienne.

« Mais comment…
-: Je sais, mais c’est pas le plus intriguant.
-: C’est quoi alors?
-: Il était venu solliciter notre aide, car d’après lui un mal immense reviendrait.
-: Quoi il est pas capable de s’en occuper seul avec toute sa grande puissance à sa disposition.
-: Tu peux ranger ton arrogance au placard, on parle d’une possible fin du monde si c’est pas plus.
-: Il faut toujours que tu dramatise pour pas grand-chose.
-: pu**** ck’i faut pas entendre comme connerie. En attendant faut qu’on se réunisse pour avoir une chance de réussir le coup.
-: PAS QUESTION! JAMAIS! JE REFUSE DE ME PLIER ENCORE A TES VOLONTES! »

Comment pouvais-je soumettre cette volonté propre, une entité libre de tous mouvements. Il devait y avoir une solution, sinon on en serait pas là. Depuis mon plus jeune âge on me bassinait avec le destin, s’ils savaient la terrible vérité… bref je m’égare. Ce que je voudrais n’est pas une soumission mais une réunification, deux esprits dans un même corps le détruisaient à petit feu.

« C’est pas de la soumission, Abrutis, une réunification.
-: Non! Oublis ça de suite.
-: Je te signale que c’est lui qui nous a enfermer là pour ne pas qu’on disparaisse dans le monde du dessous.
-: Quoi alors étant deux entité séparés on serait dans le monde du dessous tous les deux?
-: Ce qui prouverai que ma résurrection était bien réelle. Si je meurs tu disparais avec moi.
-:…
-: Tiens tu dis plus rien, où est donc passé toute cette arrogance?
-: Hoo ! La ferme. »

Il ne la voulait pas mais avait-il seulement le choix? Soit il acceptait et la réunification pouvait enfin avoir lieux, soit il la refusait et nous disparitions dans l’autre monde. Alors qu’il était toute à sa réflexion en me tournant, je vis une petite boule blanche apparaitre. A peine plus grosse que le cochonnet à la pétanque, brillant comme un soleil dans les dessins animés.

« Désolé de t’interrompre dans ta réflexion mais…
-: Quoi encore?
-: Tu pourrais jeter un œil à ça? »

En se retournant il la vit tout comme moi. Abasourdi par cette chose il ne savait trop que faire. Il fallait la toucher ou pas? Tendant le bras aucune réaction de sa part, la ptite boule restait à la même place sans rien faire d’autre. Se trouvant à la hauteur de nos poitrine, illuminait son petit rayon d’action. Mon homonyme lui s’en écartait peu à peu. Le regardant je vis quelque chose que jamais je n’aurai vus autrement. La peur reflétait son visage, l’intrépide fonceur, le terrifiant vampire sentait de tout son être la peur qui l’envahissait. Comme s’il savait ce que cette chose était réellement.

« T’approche pas de ce truc.
-: Quoi?
-: Recule! Me hurle-t-il.
-: Explique me***!
-: C’est peut être jolie à regarder mais je sens le mal s’en dégager.
-: Hein?!! »

Il m’envoyait une boule de télékinésie qui me propulsa alors à plusieurs mètres de cette mystérieuse sphère. Me relevant la boule finie par bouger. Au vu des déplacements elle s’emblait attaquer le vampire, bien que vif et réactif les coups avec la Reaver ne lui causait aucun dommage. Puis ne m’ayant pas oublié, la boule se scinda en deux et la seconde partie s’en prenait à moi. Etant moins bien préparer ainsi que sans pouvoir je me trouvais pas de taille contre ce qui m’arrivait. Les coups pleuvaient sans que j’en puisse en esquiver le moindre. Doté d’une puissance dépassant toute espérance, je me trouvais au sol. Bien que je n’avais pas la moindre blessure apparente je ne pouvais plus bouger.

« C’est … c’es… quoi… cccc… cccee… bbb… b… bor… ddd…ddeell…
-: C’est pas vrai! C’est pas le moment de faire la sieste, alors debout! »

Quel abruti il faisait, il frimait avec tous ces pouvoir alors que j’en avais aucun. Cependant dans le monde réel, une créature ressemblant aux gargouilles sur les églises, avait posé sa main sur moi près du cœur marmonnant dans une langue ancienne. Une infirmière voyant la scène hurlait dans le couloir qui renvoyait l’écho de sa voix dans tout le bâtiment au travers de la résonnance. Prévenant ainsi le monstre. Qui était-elle? La regardant avec toute la noirceur de ses yeux, qui virent au rouge sang, liquéfiant instantanément l’infirmière pétrifiée de terreur… je passe les détails pour les âmes sensibles… la créature repris par la suite le cours de son rituel ou quoi que ce soit.

Désormais en alerte la sécurité se rendait sur les lieux sans savoir à quoi il devait s’attendre. Quelques légères minutes plus tard. Les voilà enfin arrivé. Devant le même spectacle les hommes ne bougèrent même plus… non la paralysie n’est pas contagieuse, enfin je crois… Horrifié de voir une telle horreur se trouver en ces lieux.

« Qu’est ce qu’on fait?
-: Ben faut l’arrêter.
-: Tu veux faire ça comment? »

Entre la peur d’être repérer par la bête, l’incompréhension de la situation et leur sens du devoir, ils n’avaient même pas remarqué qu’ils avaient les pieds dans le reste de la dite infirmière. Possédant un bon champs de vision doublé par l’instinct animal, elle vit deux gêneurs se montrer. Tournant son regard noir, elle les vit de face avant de leur faire subir le même sort. Sous les yeux d’une autre infirmière. Criant ce qu’elle pouvait tout en courant pour fuir au plus vite du danger.

Lara fut la 1ère informée de la situation, puis avec le temps toute la tour le savait. Se trouvant assez vite sur les lieux avec tout le monde, elle tentait de voir l’intrus pour une éventuelle identification. Mais même si sa connaissance des différents bestiaires semblait vaste une très grande partie lui échappait encore. Ce qui fut le cas pour celle-là, bien que gargouille d’aspect extérieur tout l’opposait à ses semblables en fort intérieur.

Je tentais de me relever mais cette sphère faisait tout pour m’en empêcher coup sur coup je résistais de moins en moins à mon sort. Ma force mentale elle-même s’amoindrissait avec le temps. C’est alors que tout semblait perdu, des paroles me revinrent en mémoire. « Je sens qu’au plus profond de toi, tu rejettes ce que tu es. Mais pour atteindre la plénitude que tu recherches tant tu dois accepter ce cadeau qu’on t’a offert. » C’est là que ces paroles qui n’avaient aucun sens en ce temps-là, se révélèrent enfin. J’avais créé ce cauchemar, moi seul pouvait y mettre un terme. C’est alors que je sus ce que je devais faire pour y remédier.

« Al… lor… viii… ii… viiien… nous… dev…vons le… faire… »

Ne sentant plus mes forces, dans un ultime espoir, je finissais par tendre le bras vers lui. Comprenant que c’était la seule issue à ce cauchemar il bondissait vers moi nos mains se rapprochèrent lentement puis une fois en contact nos deux esprit brillèrent d’une intensité que même une étoile ne pouvait rivaliser.

Les changements se propageaient tout aussi bien dans le monde réel, mon corps s’illuminait d’un bleu nuit révélant enfin tout la véritable puissance jusque-là enfouit. Sans même bouger je me levais dans les airs, défiant ainsi la gravité elle-même. Puis je me mis debout, c’est alors que j’ouvris les yeux. Le blanc étincelant avait laissé la place aux iris rouge comme le sang et les pupille rétracter comme ceux des félins. Le monstre pris peur devant se spectacle et tentait le tout pour le tout, en tentant de m’arracher le cœur. Je stopa net son élan et le regardant dans les yeux avec toute ma haine.

« Quomodo potest sola humana ipse ...? Comment un simple humain peut il ...?
-: Quia homo qui dixit tibi? Qui te dit que je suis humain?
-: Quomodo vos potestis intellegere me? Comment peux-tu me comprendre?
-: Scio quod sis vilis creaturae semper maneant tibi. Je sais ce que tu es vil créature, et je vais te faire disparaître définitivement. »

C’est là que je lui arrachais son bras puis avec toute la puissance nouvellement acquise ainsi que mes nouvelles connaissances du monde magique, je la réduisais en un tas de poussière. Savant que cette gargouille était une créature magique invoqué, la seule faiblesse qu’elle avait était le regard du vampire lui-même. Seul un vampire pouvait la détruire, pas un demi-vampire, un véritable vampire.

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 Sujet du message: Re: La révolution du peuple
MessagePosté: 19 Sep 2012, 10:36 
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Voilà un nouveau chapitre qui sera peut être le dernier mais rien n'est encore décidé. Je manque cruellement d'inspiration pour le moment.

Je sais que cette fois c'est très court comparé aux autres, mais je voulais au départ vous laisser dans le suspence. En espérant qu'il vous plaira.


La Trahison

Bien que j’avais quitté le monde des vivants définitivement, cette sensation de nouvelle vie m’intimidait, légèrement certes, mais quand même. Je pouvais les voir tous les autres, me fixant avec des yeux rond comme des ballons. Avec ma nouvelle apparence, l’incertitude les dominait. Etais-je vraiment inoffensif? Mais malgré leurs réticences, ma douce et tendre pénétra dans la pièce et me serra dans ses bras. Je la regardais avec tendresse, même si j’étais bel et bien cliniquement mort, rien n’avait changé envers elle ni les autres.

« Vous pouvez venir, vous savez? Leur disait-elle, la voix embrumée.
-: T’es sur ? Répondis Lara dans sa cachette.
-: Je vois que la confiance règne. Dis-je enfin.
-: C’est que… tu t’es regardé récemment? Me lança Tony.
-: Ben pas vraiment tu vois, je viens juste de revenir alors j’ai pas encore eu le temps. Pourquoi?
-: C’est que tu as drôlement changé, en faites je suis même pas sûr que tu te reconnaisses.
-: Quoi à ce point?
-: Oui poussin, tu…
-: … Cassandra!
-: J’avais oublié. Rigolait-elle.
-: Viens voir ici. »

Je pouvais voir mes yeux rouges sang, mes cheveux d’un noir profond avaient cédé la place à l’argent éclatant. Ma carrure avait même doublé. Je n’en revenais pas d’un tel changement physique. Désormais les crocs restaient les même, alors qu’auparavant je pouvais les dissimulés en de simple canine. J’avais crus remarqué une certaine insistance de la part des filles sur ma nouvelle musculature. Même Heyfa qui se veut prude lorgnait sans trop d’insistance, surtout comparé à Julie qui se foutait royalement d’être vus.

M’étant rhabillé ils me révélèrent tous les évènements passé. Entre mon entré dans ce monde plus que suspect et mon réveil, 3 semaine de souffrance pour eux à ce relayé quotidiennement à mon chevet. Cependant je savais que le revers serait très douloureux. J’avais eu raison, la lumière du soleil me torturait, ma soif de sang plus démentielle, l’eau si purificatrice pour l’Homme devint meurtrière pour moi. Ainsi je découvrais que j’avais désormais toutes les faiblesses des vampires. C’est un tout ou rien, comme disait l’autre. Ou l’un ne va pas sans l’autre.

Avec toutes ces modifications, Nous avions pu constater que ma vitesse s’était très nettement améliorée, tout comme ma force physique. D’après Lara cette dernière s’était décuplée, j’y croyais pas trop, du moins au début, c’est par la suite que j’en vis la vérité. Quand à ma vitesse, elle la qualifiait de surhumaine, bien que rapide auparavant… bref vous voyez très bien ce que je veux dire… Le fait que le soleil devenait mon ennemi si soudainement me chagrinait. Fini les ballades dans la ville en pleine journée ensoleillée. Il ne manquait plus que le cercueil pour avoir le quinté gagnant ( le pal, le feu, le soleil, l’eau, le cercueil).

« Dis-tu le veux à quelle taille? Me demandait Tristan
-: De quoi?
-: Ton cercueil? »

Je l’attrapais au cou par la main droite et le soulevais sans difficulté aucune en lui répondant.

« T’as vraiment besoin de tes bras?
-: Lâche le. Hurlait Lara.»

Les célestes si pieux et vertueux, n’avait jamais eu un comportement comme le miens même devenu vampire. Cette rage, cette susceptibilité, cette soif de puissance et de pouvoir me venaient d’un autre vampire. Mon prédécesseur Kain, depuis qu’il s’était autoproclamé empereur de Nosgoth… mais c’est une autre histoire… Je voulais continuer à vivre avec eux, enfin vivre façon de parler. Avec tout ça, les tensions risqueraient de s’amplifier voire pire. Une seule chose pouvait m’y aider, mais les vampires ne sont pas connu pour la méditation.

Les tensions s’accumulaient au fil des jours, me rendant moins supportable par les autres. Même Cassandra s’éloignait aussi. Tout avait changé chez moi, la confiance totale qu’ils avaient placés fut tout aussi bien retiré. Bien que parmi eux je me retrouvais isolé, cette comédie n’avait que trop duré. Une solution me vint alors.

Une nuit je partis sans bruit, ne laissant qu’un bout de papier derrière moi. Désormais je devais revoir mes objectifs, faire un point sur ma nouvelle situation. Utilisant de l’envol du vampire je m’était diriger sur la cathédrale… Connu autre fois sous cathédrale d’Avernus… Les quelques Zephonim survivant du massacre tentèrent de me prendre comme un de ces humains faiblard, mais fort de mes nouvelle capacités je les décimais, en laissant quelque survivant pour les autres en fuite. Je savais que bien des vampires avait élus domicile ici, après l’avènement des Hyldens sur ces terres. Suite à ma réussite de leurs délivrement de leur dimension.

Volant de nouveau je me dirigeais vers le palais central de ce monde en ruine. En arrivant dans un coin isolé, je vis ce que jamais je n’aurai dus voir. Les Hyldens menant un groupe d’humain vers ce palace, mais en les malmenant. Dans la furtivité absolue je les suivais pour en savoir plus sur ce sujet. Arrivant dans la salle des colonnes je pouvais voir Hash’Ak’Gik lui-même semblant être le maître de cérémonie. Je les regardais mais surtout écoutais.

« Vous n’êtes que des misérables créature. Nous avons tout donné et que faites-vous pour nous remercier? Absolument rien. Vous auriez dus nous aidé lors de cette guerre. »

Tapis dans l’ombre je me rapprochais sans bruit.

« Votre espèce ne vaut rien, comme celle des vampires. Tout comme ce maudit gardien…
-: Alors voilà le fond de ta pensée traitre.
-: Quoi?
-: Je vous ai sortis de votre prison pour vaincre le véritable ennemi et voilà le résultat. Je ne suis pas responsable des actes des céleste, tout comme ces humains ne sont pas responsables des actes de leur ancêtre. Ils ont connu 2 mille ans de servitude comme bétail pour les vampires de mon prédécesseur. Je vous ai fait venir ici je peux vous y renvoyer.
-: Ta magie ne vaut pas celle des céleste. »

Sortant de l’ombre, il put alors voir les changements sur ma personne.

« Elle ne les vaut pas, elle les surpasse de loin. Je sais aussi que la gargouille qui à tenter de me tuer a été envoyer par toi. Tu devais te douter que ce jour viendrait, alors abandonne. Je suis déjà assez énervé alors n’aggrave pas ton cas.
-: Comment la tu sus?
-: Tu viens de le confirmé. Je n’avais que des doutes.
-: Tu es seul face à notre armée, alors comment crois-tu pouvoir nous vaincre tous?
-: Un bon magicien ne révèle pas ses tours, de toute façon tu le saura tôt ou tard. »

C’est là qu’un halo de lumière blanchâtre m’entoura tout entier, je levais lentement les mains et alors tous les Hyldens de la pièce virent une petite trainé semblant de la fumé sortir de leur corps pour se diriger au-dessus de moi. Ce qui formait alors un pti trou dans la dimension pour en révéler la présence d’une autre. Plus sombre, plus démoniaque.

« J’ai créé cette dimension peu avant votre sortie si je romps le lien qui vous lie à lui ça vous tuera instantanément. Toi et tous tes pti copains. »

Ils virent alors le passage se refermer et a part Hash’Ak’Gik tous les Hyldens périrent en même temps. Voyant que sa précieuse armée mais aussi son peuple disparurent devant lui se tordant de douleur, la rage l’envahissait.

« Je te tuerai vampire.
-: C’est toi qui mourra. Cette fois tu n’as pas la pierre de Nexus pour te protéger.»

Surpris de me savoir cela il fut déstabiliser un court instant, mais cette fois le combat allait bientôt commencer.

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C’est étrange de voir cet endroit longtemps avant ma naissance. Ces édifices seront condamnés aux ténèbres et à la déchéance. Je provoquerai leur chute et je construirai mon empire sur leurs ruines.


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 Sujet du message: Re: La révolution du peuple
MessagePosté: 28 Fév 2013, 16:54 
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J'ai lu tes trois extraits et c'est vraiment intéressant de voir la chute du protagoniste au niveau relationnel, niveau prestige...Mais au processus, il a une sorte de renouveau, il découvre ses origines, et son destin: la lutte contre les vampires et les humains.

Il y a une ou deux fautes de français (comme le terme hagard au lieu d'agar), mais les descriptions sont particulièrement bien écrites.

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