Voilà la suite
TROPotinLE TRÉSOR DES BANANIERS IImaniactiti a écrit:
Qu'est ce que cela était ? Sa première idée était qu'Eugénie, une de ses amies au journal, s'était mise à chanter. Mais ce n'était pourtant pas elle. Quelqu'un venait de hurler dans les catacombes. Or il n'y avait que lui dans ses souterrains.
- Il y a quelqu'un ? Appela Maniactiti, en regardant peu rassuré le couloir d'où venait le cri.
Nous entendions alors Maniactiti appeler, certainement pour savoir qui avait crié. Juste après, une autre voix répondit :
-: Non, il n’y a personne !
Sans comprendre, Oli et moi, on se regardait. On attendait quelques secondes puis j’appelais à mon tour :
-: Tristan ? Qu’est-ce qu’il se passe ?
Pas de réponse. Il avait dû entrer dans un des souterrains et ne pas m’entendre. Je commençais à réfléchir sur ce moment. Pourquoi ne m'a-il pas répondu? Est il hors de porté de voix? N'a t-il pas entendu mon appel ? Voilà les questions qui me tourmentaient l'esprit. Dix minutes venaient de passé et toujours aucune nouvelle de lui, on commençait vraiment à s'inquiéter pour lui. Oli partit chercher un bloc-note et un stylo. A ce moment je me demandais ce qu'il pouvait bien foutre. Le revoyant avec ça, je lui demandais à quoi sa pourrai nous servir si nous devions descendre. Il me répondais que c'est pour noté le chemin ainsi que toute indications sur les découverte de notre ami. Je le coupais sèchement voyant de quoi il parlait.
« Arrête voir tes conneries! A t'entendre on devrai déjà préparer son enterrement. lui disais-je les yeux fermé sur les dernier mots.
-: Bah écoute! On à plus de nouvelle de lui ! Il faut se préparer à toute éventualité.
-: Tu veux qu'on descende?
-: Pourquoi pas?
-: Ce n'est pas un môme de 10 ans. Il sait ce qu'il fait! Affirmais-je.
Enfin je l'espère. me disais-je à moi même. »
maniactiti a écrit:
Après dix minutes de marche, Maniactiti s'étonnait de n'avoir croisé personne. Il était certain que le couloir en question était un c** de sac. Effectivement, il arriva finalement devant un mur.
- C'est pas possible ! Marmonna t-il. J'aurai dû voir quelqu'un ! Si ça se trouve, grand-mère avait tord.
Mais cette idée le quitta immédiatement.
- Non, grand -mère avait la science infuse ! Elle ne s'appelait pas Albertine Einstein pour rien ! Ce mur mène sûrement à un passage secret !
Tristan tenta tout ! Il poussa le mur, tenta de le faire exploser mais rien n'y fit. Il refusait de bouger. Désespéré, il s'écria alors, énervé, oubliant qu'il parlait à un mur :
- Mais tu attends quoi, à la fin ? Que je dise « Sésame, ouvre toi ! » ?
À cet instant, le mur se déplaça silencieusement, ouvrant un passage. Maniactiti resta sans bouger, abasourdi par ce qu'il venait de se passer. Mais il ne s'attarda pas plus longtemps et s'engouffra dans la salle qui s'était ouverte à lui.
On aurait dit une vieille église. Elle était éclairée par la lumière du soleil. Comment elle faisait pour entrer, Maniactiti ne le savait pas, mais quoi qu'il en soit, elle éclairait suffisamment pour qu'il puisse éteindre sa lampe. Il y avait des inscriptions en latin sur les murs mais elles étaient indéchiffrables pour lui. Il n'arriva qu'à déchiffrer qu'un texte, ce dernier marqué dans le sol.
Notre Trésor est proche,
Celui que, jadis, nous avons volé aux peuples ennemis.
Notre signe montre la voie à suivre,
Il est à l'endroit où se trouve le Bananier sacré.
Tristan ne comprenait rien à ce qu'il venait de lire mais il avait la certitude que le Trésor n'était pas ici. Il leva les yeux du sol et regarda au fond de l'Église. Il comprit alors qu'il n'était pas seul. Une femme était assise sur un des bancs près de l'autel. Peu rassuré, Maniactiti se dirigea vers elle, avançant lentement, le bruit de ses pas résonnants.
- Madame ? C'est vous l'homme que j'ai entendu tout à l'heure ?
Elle ne lui répondit pas. Tristan, qui était arrivé à sa hauteur, lui toucha l'épaule, ne serait-ce que pour attirer son attention. Il ne comprit pas immédiatement ce qu'il se passa : la femme était tombée par terre, sur le ventre. C'est alors que Maniactiti vit le couteau qui était enfoncé dans son dos. Vivement, il la retourna et sursauta devant ce spectacle horrifique. La femme avait été égorgée et n'était recouverte que par un long manteau noir. Sa poitrine était visible mais était charcutée. Au couteau, certainement, des inscriptions avaient été faites : REVANCHE.
La panique nous emportais au fur et à mesure du temps. Nous n’avions toujours pas de nouvelles. On se demandait ce qu'on devait faire. On se ressaisissait et une fois le courage des journaliste revenu, nous descendions pour le retrouver. armé de nos lampes torche, nous passions l'échelle puis avec notre instinct et notre sens de l'observation nous suivions les trace que Maniactiti avait laissé derrière lui. Nous marchions dans la pénombre, le coeur battant une mauvais intuition avait pris naissance au coeur de moi même. On avançait encore et encore. En regardant droit devant nous nous étions entouré par trois mur.
« Et maintenant? Me demandait-il en me braquant sa lampe au visage.
-: Attend j'examine ces murs. »
Quelques minutes plus tard...
« Tu vas rire les trace s'arrête ici.
-: Autrement dit on l'a paumé?
-: C'est comme s'il avait traversé un mur.
-: Au dernière nouvelle il n'est pas passe muraille. répliquait-il en me regardant avec le sourcil gauche relevé.
-: Tu veux qu'on fasse quoi?
-: Je ne sais pas! Mais faut faire quelque chose.
-: Tu crois que c'est en disant sésame ouvre toi que le mur bougera? »
Depuis que j'avais prononcé cette formule , le mur glissait dans un silence tranquille. Oli faisait des yeux ronds pour montrer son étonnement. En le regardant un peu mieux j'avais compris que quelque chose se passait derrière moi. Sans réfléchir je donnais un coup de coude droit, puis demi tour droite, enchaînant avec un uppercut du gauche. Mais j'avais fais ça dans le vide. Oli me lançait un regard montrant ma nullité dans cette situation et enchaîna avec.
« Ça y est t'a fini Rambo? On peut y aller?
-: C'est bon ça va! Je pensais qu'il y avait quelqu'un derrière c'est tout. je soufflais fort évoquant ma frustration.»
A Suivre
_________________

C’est étrange de voir cet endroit longtemps avant ma naissance. Ces édifices seront condamnés aux ténèbres et à la déchéance. Je provoquerai leur chute et je construirai mon empire sur leurs ruines.