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Chapitre 30.
And Then there were none.
8.00 PM. Siège De la sous organisation gouvernementale TRO-Online, Paris.
Nathalie, Guillaume, GagOo et Leroy passaient en même temps dans l'acceuil du niveau -5. Deux d'entre eux revenaient d'une réunion, deux autres des toilettes. A l'instant où ils se croisèrent pour entrer dans la cage d'escalier, ils entendirent tous le petit gong de l'ascenceur d'ouvrant.
"
-Il remarche !
"
Ils y entrèrent. Il n'y avait personne dedans.
"
- Tout le monde va en -5 ?
- Ouais.
"
Guillaume appuya sur le bouton. Juste après que les porte ne se referme, les lumière s'éteignirent. Après un juron, Leroy essaya de contacter l'extérieur grâce à l'interphone de l'ascenceur. Il n'eu que des bruits en retour. comme ceux d'une radio mal réglé.
L'ascenceur se mit en marche, les lumière se rallumèrent. La porte s'ouvrit sur l'acceuil du niveau -4. Contrairement à l'habitude, la pièce était déserte, et tout était silencieux.
"
-Où est-ce qu'ils sont tous ?
-Peut-etre en train de regarder la télé ?
"
GagOo n'était pas convaincu. La salle TV n'était pas assez grande pour contenir tout les membres. Mais quand bien même elle suivit les autres. Comme elle s'y attendait, la salle était vide. Le silence était pesant. Tout le petit groupe était inquiet. Nathalie mangeait les ongles de sa main gauche.
Ils explorèrent le reste de l'étage. Personne. Il y avait quelque chose de malsain dans l'air, qu'ils pouvaient tous sentir. Comme une présence pas à sa place.
"
- Bon, qu'est-ce qu'on fait ? Il n'y a personne ici ?
- Attend, il nous reste la salle de cinema...
- Si ils y étaient on les aurait entendu.
- Je vais quand même voir !
- Okay. Fais attention à toi Nath'.
- Vous ne venez pas ?
- On se rejoint en bas plutot ? Si jamais on trouve quelqu'un...
- Comme tu veux GagOo.
"
Guillaume, Leroy et GagOo déscendirent à l'étage inferieur. Il y avait quelque chose de different. L'étage était sale. Ils ne savaient pas comment il avait pu autant etre dégradé en aussi peu de temps. Dans le lointain un cri retenti. Ils se regardèrent tous, et d'un accord silencieux, reconnurent la voix de Nathalie. La seule pensée cohérente qu'ils avaient en cet instant était de se demander ce qu'il se passait dans le QG. Ils étaient tout les trois tétanisés au milieu de l'acceuil du niveau -5, à se demander si eux aussi allaient y passer.
" -Je crois que j'ai entendu quelque chose. On ferait mieux de bouger"
Non. Eux n'allaient pas mourir. Ils n'étaient pas comme les autres. Ils allaient se lever, combattre. Et sortir.
Afin de pouvoir s'organiser, ils décidèrent d'aller dans la salle de la caftière. Elle n'avait pas était utilisée depuis que Mathieu avait disparu, en hommage à son délicieux Cappuccino. Même si GagOo préférait le café frappé...
C'est ainsi qu'ils s'assayèrent à coté d'une machine à café Senseo, encore fumante dans une pièce commençant à recevoir le statut d'insalubre. .
"
- Comment on va faire pour sortir d'ici ? Il y a bien un autre chemin que les ascenceur ?
- Je crois qu'il y a un escalier condamné caché par un mur de la morgue.
- La Morgue ? Tout le monde vient de disparaitre, et toi tu veux qu'on aille dans la morgue ?
- C'est pas ma faute si l'architecte était un fan de Teen Movie.
- C'était qui l'architecte ?
- Je ne sais pas, les plans étaient signés : Ulnae Uteri Omen.
- Un elfe ?
- Une anagramme plutôt...
- Une anagramme de quoi ?
- Attend...
- On va se lancer là dedans les garçons ! Pour l'instant on cherche une sortie.
- Ben à part celle de la morgue...
- Mais ils ont vraiment rien prévus au cas où tout se fouterait en l'air ?
- GagOo, calme toi.
- Non ! Je suis calme !
- Pourquoi est-ce que j'ai la voix d'Heyfa disant "Eug... Caca" qui vient de résonner dans ma tête ?
- Parce que tu as toujours des idées zarb guillaume. Bon, je supose qu'on a pas d'autre choix que d'aller dans la morgue...
- Avant j'aimerais aller aux toilettes.
- Mais tu en sortais dans l'ascenceur !
- Mais sa fait une demie heure ! et j'ai bu beaucoup de café en réunion.
"
Les trois TROliens sortir de la pièce. Les toillettes n'étaient pas loin, GagOo et Leroy décidèrent d'aller directement dans la morgue pour trouver la porte condamnée.
Le temps qu'ils discutent, le deuxième étage était devenu encore plus sale. Les murs étaient enfouis sous une couche de crasse cachant même la peinture beige d'origine. Plus que quelques lampes fonctionnaient, en clignotant. Ils pouvaient entendre au loins des pleurs. Des pleurs d'enfant. Et de longs crissements métaliques.
Les images qui leurs venaient à l'esprit étaient abjectes. Mais ils ne pouvaient s'empecher d'y penser. Pauvres enfants.
Le dernier bruit qu'entendit Leroy avant d'aller dans le couloir des labo, fut le hurlement de guillaume. Ils n'étaient plus que deux.
Les labos étaient invisibles. La crasse avait recouvert les vitres et les portes. Cependant les pleurs se faisaient plus fort près de la salle de dissection. GagOo étaient presque soulagée de ne rien voir.
La porte de la morgue était grande ouverte. Des chappes d'odeur noséabonde en sortait. Une seule lampe de bureaux y était allumée.
GagOo ne se sentait pas à l'aise. Quelque chose clochait. Plus aucun bruit ne venait.
Une porte claqua. Puis une autre. Et encore une autre.
Celles qui fermaient les emplacement des cadavres.
GagOo dirigea la lampe de bureau vers l'un des espace ouvert, et vit une main noire en sortir.
"
-LEROY
"
Ils courrurent vers la sortie. Mais une fois Leroy sorti, la porte se referma sur GagOo. Leroy essaya de rouvrir la porte. Mais à travers la vitre, il pu voir une des mains prendre le visage de GagOo et la tirer en arrière.
Il se mit à courir. Il y avait une autre issue possible. La salle des artefact. C'était là où se trouvait la plus grosse bouche d'aération.
Il descendit les escaliers. Et sur le sol du niveau -6, il les vit. Les membres morts... Pinou, MickaelB, Amélie, Selkie, et tant d'autres. Posés sur le sol dans des postures de poupées désarticulées. Il sentit quelque chose lui attraper le mollet. C'étant la main de Kihaa.
Ils se levèrent tous. Leroy se savait perdu. Tandis que Selkie allait lui mordre l'arrière du crane, il sombra à son tour.
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